ÉCAILLES DE POISSON, CARRÉ, ENTRELAC, DAMIERS, FLEUR DE CHINE

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La forme classique du motif uroko en kamon est composée de trois triangles équilatéraux (ou isocèles parfois) superposés qui évoquent les écailles de poissons. Il existe des variantes composées de 1 à 9 écailles. Symbole de bon augure.

Le carré peut être posé sur une pointe, avec les angles coupés, arrondis et associé à une autre figure géométrique. Les variantes sont très nombreuses. Ici, association avec des astres.

Entrelacs de carrés en bordure.

Damiers formant une roue. La forme simple et évocatrice des variantes en carré (maximum 9) existe sous forme de kamon depuis la période de Heian. Souvent utilisé par les temples et sanctuaires où les allées de pierre faisaient partie du paysage.

Il ne s'agit pas du nom d'une fleur (karabana) mais plutôt d'une représentation florale imaginaire dans le style continental. Motif importé de Chine dès le 7e siècle. Le nombre de pétales varie entre 4 et 8, mais la norme est de 5. Souvent représentée en losange ou associée à l'épée (ken).

KIKKÔ, SHIPPÔ, JANOME, TOMOE, FASCES

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Kikkô est une représentation stylisée des motifs apparaissant sur les carapaces de tortues. Celle-ci étant un animal de bon augure en raison notamment de sa longévité, ce motif a hérité des mêmes caractéristiques: chance, longévité, prospérité... Très souvent associé à d'autres représentations porte-bonheur.

Shippô est composé d'un ensemble de cercles imbriqués formant des ellipses. Il symbolise les sept trésors que sont l'or, l'argent, le corail, le cristal, l'agate, la perle et le lapis-lazuli. Symbolique bouddhiste. Voir photo du obi en haut de page.

Janome est un symbole ancien qui présente la même forme que le petit objet (tsurumaki) utilisé pour enrouler la corde d'un arc.

Tomoe symbolise le yin et le yang et représente aussi un des trois objets impériaux, le magatama, ou petite pierre en forme de virgule. Motif très ancien. Autrefois, les archers portaient une sorte de bracelet de cuir (tomo, ) au poignet gauche, afin de protéger leur bras des cordes de l'arc au moment du tir. Littéralement, tomoe signifie "qui ressemble au tomo" (鞆似, tomo-e). On attribue au tomoe un grand pouvoir de protection (notamment contre les incendies), c'est pourquoi il est très souvent apposé sur les lieux ou objets précieux (temples, gros tambours, greniers, tuiles...).
Ce symbole ainsi que la croix et la svastika sont utilisés dans plusieurs autres pays.

Ces lignes horizontales ou verticales dont le nombre peut varier de 1 à 8 sont des figures très anciennes dont l'origine est à chercher dans le domaine militaire.

HISHI, MAILLE, HISHI, BORDURE DE NEIGE, CHEMIN

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Le losange hishi évoque une forme semblable à celle de la graine de la châtaigne d'eau. Kamon très ancien. Ici, assemblage de quatre hishi pour n'en former qu'un seul.

La maille est une figure semblable aux motifs des teintures de tissu de type shibori (tie and dye). Origine militaire. Il s'agit d'un petit carré évidé en son centre et souvent associé à d'autres formes identiques (la norme est de 4). Souvent confondu avec le kuginuki, dont la partie centrale est une peu plus large.

Crabe en forme de losange hishi.

Trois pins superposés dans un contour de neige.

Chemin de montagne dans un contour en cercle fin.

GENJI-KÔ, ÉVENTAIL, GENJI-WA, KIKKÔ, DAI

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Motif qui appartient à la série des 52 combinaisons du Genji-kô (encens de Genji), une sorte de joute dédiée à l'encens où chaque participants se doit de mémoriser et de restituer plusieurs parfums. Les 52 symboles utilisés font référence au Dit du Genji, oeuvre littéraire du 11e s.

Dans une forme en éventail, le kanji hi (jour, soleil).

Genji-wa (roue de Genji). A l'époque de Heian, les nobles se déplaçaient en char tirés par des boeufs. Ici, associé à du bambou coupé.

Une variante très graphique du modèle kikkô avec deux éléments partiellement représentés.

Campanules présentées sur une tablette en bois (dai).