Printemps

"L'heure d'Utamaro, c'est le crépuscule ou la nuit profonde, l'heure des scènes de moustiquaires, des ombres portées sur les cloisons de papier, l'heure des escapades aux lanternes, des visages mi-voilés, mi-éclairés, l'heure de la chasse aux lucioles, de la recherche d'une amie partie en escapade, l'heure des promenades en barque, l'heure où l'on s'attarde sur le bord de la Sumida à écouter le bruit de l'eau, le son des guitares, le sifflement des fusées d'artifice, nuits profondes de l'été où l'on voit glisser des kimono pâles, des kimono sombres zèbrés de hachures qui frémissent comme des feux follets, constellés de fleurettes qui scintillent comme des étoiles, figures claires d'une si impalpable beauté qu'on dirait des lumières…"
Louis AUBERT, "Les maîtres de l'estampe japonaise"

18 PÉRIODES: 5 MAI-7 AOÛT

7- RIKKA 立夏
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PREMIÈRES DOUCEURS

5-20 mai


蛙始鳴 5-9 mai
Premiers chants de grenouilles.

蚯蚓出 10-14 mai
Les vers de terre s'activent.

竹笋生 15-20 mai
Les pousses de bambous sortent de terre.


8- SHÔMAN 小満
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TOUT REVERDIT

21 mai-5 juin


蚕起食桑 21-25 mai
Les vers à soie commencent à se nourrir de feuilles de mûrier.

紅花栄 26-30 mai
Les carthames des teinturiers fleurissent.

麦秋至 31 mai-5 juin
Les blés mûrissent.

9- BÔSHU 芒種
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GRAMINÉES BARBUES

6-20 juin


螳螂生 6-10 juin
Les mantes religieuses commencent à sortir.

腐草為蛍 11-15 juin
Les lucioles se transforment et sortent la nuit.

梅子黄 16-20 juin
Les prunes (ume) mûrissent.

10- GESHI 夏至
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SOLSTICE D'ÉTÉ

21 juin-6 juillet


乃東枯 21-25 juin
La brunelle commune commence à faner.

菖蒲華 25-29 juin
Pleine floraison des iris.

半夏生 30 juin-6 juillet
Les pinellia ternata (genre d'arum) fleurissent.

11- SHÔSHO 小暑
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FIN DES PLUIES: LA CHALEUR S'INSTALLE...

7-22 juillet


温風至 7-11 juillet
Le vent apporte la chaleur.

蓮始開 12-16 juillet
Les fleurs de lotus s'épanouissent.

鷹乃学習 17-22 juillet
Les petits de l'aigle apprennent à voler

12- TAISHO 大暑
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CHALEURS HUMIDES

23 juillet-7 août


桐始結花 23-27 juillet
Les fleurs de paulownia (kiri) commencent à fleurir.

土潤溽暑 27 juillet-1er août
Grosse chaleur humide.

大雨時行 2-7 août
Pluies abondantes d'été.

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COMME LE JAPON
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祭り [matsuri]

Du 13 au 15 mai a lieu dans le quartier de Kanda à Tôkyô, un des trois plus grands matsuri du Japon. Il date de 1600 et témoigne de la victoire de Tokugawa Ieyasu à Sekigahara. Ces fêtes saisonnières des villes se distinguent des célébrations du cycle agraire en ce qu'elles revêtent un faste inconnu dans les rites de villages. Ce sont des processions de centaines de personnes, des danses, des chars décorés et des mikoshi (sanctuaires portatifs qui hébergent les divinités et qui sont présentés à l'extérieur).

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法被 [happi]

Au cours des matsuri où sont célébrées les divinités shintô d'un sanctuaire, les participants et membres de la communauté portent le mikoshi (palanquin sacré) à travers les rues du quartier. Ce passage a pour but de purifier les lieux, d'évacuer les impuretés et de régénérer les forces vitales. La plupart des participants portent pour l'occasion un happi, une veste en coton colorée sur laquelle est imprimée dans le dos le blason représentatif du quartier auxquels ils appartiennent. Ce sont les guerriers (bushi) qui ont commencé à porter des vêtements ornés de grands blasons, puis la mode s'est répandue auprès des artisans et des "soldats du feu" (hikeshi) de quartier.

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祭り [matsuri]

Les matsuri sont des cérémonies religieuses qui consistent à honorer une divinité shintô….Si leur fonction religieuse a perdu de sa vigueur, ils n'en continuent pas moins de jouer un rôle essentiel: intégrer l'individu au groupe et renforcer le sentiment de solidarité communautaire, essentiel pour une ancienne société rizicole où l'entraide était indispensable. C'est encore aujourd'hui la fonction principale des innombrables fêtes de quartier en milieu urbain.
J.P Berthon

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鯉のぼり [koi nobori], carpe qui nage à contre-courant

"Le mythe sans doute le plus répandu tant en Chine qu'au Japon est celui de la carpe qui remonte le courant et qui parvient au prix d'un effort inouï, à se transformer en dragon. Il s'agit là d'une métaphore illustrant les longues et pénibles études des candidats à la fonction de lettrés, qui, lorsqu'ils parvenaient à surmonter les difficiles épreuves des examens impériaux, entraient en fonction au service du dragon personnifié, l'empereur lui-même".
Fondation Baur, extraits.
Tango no sekku est une fête célébrée le 5 du 5e mois, appelée aussi fête des garçons qui s'oppose à la fête des petites filles (le 3/3). Devant les maisons où il y a des petits garçons, on dresse un mât où flottent des étendards en forme de carpe. Dans les maisons, on fait des offrandes à des poupées-guerriers (notamment des kashiwa-mochi, gâteaux de riz enveloppés d'une feuille de chêne.

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[kabuto], casque de guerrier

"Les batailles modernes sont dirigées de l'arrière par les stratèges et leur complexité rend nécessaire pour ces derniers d'être repérés de loin par leurs troupes au premier coup d'oeil…on se met à les identifier grâce à leur casque. Le kawari kabuto ou casque spectaculaire est né. Il est ainsi créé pour les grands généraux de l'époque (16e s.). Bien qu'utilisés sur les champs de bataille, ils ne sont pas à proprement parler des casques de combat, mais plutôt de reconnaissance…et servent de point de ralliement".
Kawari kabuto, M-C Cortier.
Le 5 mai, à l'occasion de la fête des garçons, ceux-ci se voient offrir (souvent par leurs grands-parents) une réplique miniature de casque de guerrier qui sera placée bien en vue dans l'entrée de la maison avec quelques offrandes.

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柏餅 [kashiwa-mochi] et chimaki 

Le kashiwa mochi est un gâteau de riz gluant enveloppé d’une feuille de chêne qui ne se mange pas mais qui est symbole de longévité et de prospérité. Il est fourré traditionnellement d’anko, une pâte sucrée de haricots rouges. Le chimaki, est aussi un mochi mais enveloppé d’une feuille de bambou ficelée. Son origine chinoise remonte à plus de 2000 ans.

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梅雨 [tsuyu], saison des pluies

Les chaînes TV informent leur public de l'arrivée progressive de la saison des pluies depuis les îles Okinawa au sud jusqu'au nord avec Hokkaidô, tout comme au moment de la floraison des cerisiers ou du rougissement des feuilles d'érables en automne.
La
tsuyu marque aussi le début de la floraison des hortensias (ajisai). En profiter pour visiter les jolis jardins fleuris des temples, au hasard, celui du Hasedera à Kamakura.

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[hotaru], lucioles

La saison des lucioles et de leurs accouplements a lieu au début de l'été. Cet événement donne lieu à de nombreuses festivités. Il est néanmoins de plus en plus rare de pouvoir les contempler dans leur environnement naturel et elles font l'objet d'un commerce lucratif: en effet, de nombreux hôtels et restaurants n'hésitent pas à encourager ce commerce désolant pour divertir leurs clientèle le temps d'une soirée.
蛍狩[hotaru-gari] est un mot clé qui signifie aussi bien chasser les lucioles que les contempler. Son utilisation ne date que de l'époque d'Edo où il apparaît dans de nombreux poèmes haiku.

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風鈴 [fûrin], clochette

Composé des 2 kanji "vent" et "clochette", ce petit objet décoratif en verre, métal ou céramique se suspend au niveau des auvents, des chambranles de fenêtres, de portes…et tinte joliment au moindre souffle d'air, ce qui est censé apporter une note de fraîcheur au plus chaud de l'été. Le son produit évoque ce tout petit insecte (suzumushi, grillon grelot) qui annonce l'automne. Suzumushi est aussi un kigo d'automne (mots de saison qui doivent figurer dans les haiku saisonniers).
Une longue bande de papier (
tanzaku) accrochée au battant comporte souvent un poème traditionnel.

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晩夏 [banka], fin d'été

Au soir de l'été (banka), quand les chants des insectes se font plus discrets, que la chaleur étouffante s'apaise faisant place à une douce fraîcheur, on se réjouit alors des petits plaisirs gustatifs saisonniers: raisin, kakis trop mûrs, figues, champignons shiitake, matsutake

"Sur une branche nue
un corbeau est descendu
le soir d'automne"
Matsuo Bashô (1644-1695)

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朝顔 [asagao], volubilis

Les belles-de-jour font partie des fleurs préférées des Japonais et les cultiver dans son jardin était un passe-temps populaire au début du 19e siècle, particulièrement dans le quartier de Tôkyô, Iriya, où se tient encore chaque année un festival qui leur est dédié.
Les
asagao sont liées à un épisode célèbre de la vie du maître de thé Sen no Rikyu (1522-1591), fondateur de l'école Senke. Il prenait grand soin de ses fleurs importées d'Europe que tous admiraient. Hideyoshi Toyotomi lui fit part de son désir de lui rendre visite pour les voir et Rikyu l'invita à une cérémonie du thé. Lorsque Toyotomi arriva, il ne restait plus une seule fleur, toutes avaient été coupées. Étonné et dépité, il entra dans la pièce réservée au thé: dans le tokonoma, à la place habituellement réservée à une peinture, il vit alors une seule belle-de-jour dans un vase en bambou sur laquelle étaient déposées quelques gouttes de rosée.
L'idéal de simplicité selon Rikyu…

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彼岸花 [higanbana], fleur d'équinoxe

À la mi-septembre, un peu partout, on peut voir fleurir ces magnifiques fleurs higanban (lycoris radiata ou fleur d'équinoxe) d'un rouge éclatant. Cette plante est réservée au culte des âmes défuntes et il serait de très mauvais augure d'en faire un autre usage. On les retrouve donc sur les tombes mais jamais dans un bouquet destiné à une personne encore en vie !

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[semi], cigale

"La ronde des quatre saisons, dont les caractéristiques propres se renouvellent dans un ordre immuable, a une grande importance au Japon. Elle marque le cycle périodique de la vie, qui se reflète jusque dans la nourriture.
Les Japonais basculent définitivement dans la période estivale tandis qu'apparaissent les premiers chants des
cigales. Il est alors temps de remplacer les vêtements du printemps par ceux de l'été et de préparer du thé de blé froid et des nouilles glacées afin de résister au mieux à la chaleur humide".
Intro de l'article "
Aburazemi, cigale du Japon".

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彼岸花 [higanbana], fleur d'équinoxe

Film réalisé par Yasujirô Ozu (1903-1963) en 1958 et sorti en France en 1969, "Fleur d'équinoxe" nous conte encore une fois une histoire de conflits entre parents et enfants, un thème récurrent chez le réalisateur.
Dans ce premier film coloré du cinéaste, les touches de rouge notamment, évoquent ces fleurs qui apparaissent à l'équinoxe d'automne
aki-higan, une fête dédiée aux défunts qui marque également la séparation définitive avec les êtres qui nous sont chers…

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夏着物 [natsu kimono], kimono d'été

Les kimonos d'été (natsu-kimono) sont réalisés dans des tissus légers, fluides ou ajourés toujours confortables et élégants: soie ro, soie sha, ra pour les obi, lin très fin ou luxueux (jôfu). D'autres tissages réalisés à partir d'une grande variété de fibres végétales (lin, chanvre, ramie, feuilles de bananier…) font partie d'une tradition ancestrale et régionale. Le travail de ces matériaux naturels désormais considérés comme des produits de luxe pouvaient atteindre un tel degré de finesse qu'il était parfois impossible de les distinguer d'un tissu de soie.

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幽霊 [yûrei], fantômes

Parmi les fantômes et autres spectres japonais, les yûrei. Habités par la vengeance et la colère, ils sont souvent morts de mort violente (guerriers) et n'ont pu atteindre le paradis bouddhique. Ils apparaissent sous une forme humaine, à certaines heures de la nuit (entre 2 et 3h), dans les cimetières ou sous un saule et en cas de rencontre, il suffit parfois d'écouter leurs plaintes et de les apaiser pour les voir disparaître.
Les histoires de fantômes sont particulièrement appréciées au cours de la saison chaude où tout les moyens sont bons pour se rafraîchir et frissonner !
Chaque année, à Yanaka (Tôkyô), au temple
Zenshô-an, la collection de rouleaux peints du rakugo-ka Enchô Sanyûtei est exposée. Ambiance…

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かき氷 [kakigôri], glace pilée

Voici sans aucun doute LE dessert de l'été !
Une sorte de granité à base de glace finement râpée au couteau (pour la version luxe) sur laquelle on ajoute des sirops colorés, du lait condensé, des jus de fruits, du thé vert sucré etc… La pureté et la provenance de la glace détermine la qualité de l'ensemble.
Déjà au cours des années Heian (794-1185), Sei Shônagon en faisait mention dans son recueil "
Notes de chevet", dans le chapitre consacré aux choses élégantes: "Dans un bol de métal neuf, on a mis du sirop de liane (amazura) avec de la glace pilée…". Une douceur réservée alors à la noblesse seulement.

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花火 [hanabi], feux d'artifice

La saison des feux d'artifice est ouverte. Les hanabi ("fleurs de feu") ont lieu en ville et à la campagne et les plus importants déplacent un public considérable que même la pluie n'arrête pas ! Le plus ancien et le plus grandiose de Tôkyô (Sumida taikai) date de 1733.
Hanabi, c'est aussi un film de Kitano Takeshi. L'histoire d'un flic usé par les drames de sa vie et au bord du gouffre…

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«Éloge du peu»

«J’étais à la recherche d’un logement quand, séduit par le bois patiné et les vitres incrustées de motifs de bambou de cet appartement au charme désuet, je l’ai loué sur-le-champ. J’avais décidé de ne pas trop dépenser pour me loger, de ne pas laisser le champ libre à l’argent roi; l’appartement, dépourvu de salle de bain, était équipé de toilettes à la mode japonaise, peu appréciées de nos jours.
C’était un logement plutôt sombre, baigné seulement par les rayons du soleil couchant, mais qui disposait heureusement d’un jardin d’une dizaine de mètres carrés où j’ai installé un fût que je remplissais d’eau avec un tuyau d’arrosage ; l’été, c’est là que je faisais mes ablutions, dans mon jardin-salle de bain».
Koike Ryûnosuke

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葛きり [kuzukiri], arrowroot

Ce dessert raffiné à base d'arrowroot (racine de kuzu) particulièrement apprécié au plus chaud de l'été a l'apparence de nouilles plates transparentes… Il est assez fade et doit être arrosé d'une sauce sucrée à base de miel ou rehaussé de fruits. Raffraîchissant en été, le kuzu a d'autres vertus thérapeutiques et il fait partie de la panoplie des remèdes populaires (contre le rhume, troubles digestifs…) que tous les Japonais connaissent !

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西瓜 [suika], pastèque

La pastèque suika, fruit incontournable de l'été japonais. Délicieusement rafraîchissante, délicatement sucrée juste comme il faut (amami ga arimasu !), suika fait partie de ces nombreux mots clés qui évoquent immédiatement l'été pour tous les Japonais: hanabi (feux d'artifices), furin (clochette), yukata, higasa (ombrelle), bon-odori (danses saisonnières)…

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[hasu], lotus

Jardin du temple Renge-ji (1630) à Yanaka, reconnaissable à son portail laqué rouge. Ici, les saisons se déclinent au rythme de la flore: pruniers, pivoines, lotus…

"S'apprêtant à couper
un lotus blanc
le moine hésite."
Buson (1716-1783)

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浴衣 [yukata]

Les matsuri de l'été sont l'occasion idéale pour porter un yukata. Couleurs toniques et motifs saisonniers librement inspirés de thèmes immuables ou tout à fait originaux et déjantés.

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七夕 [tanabata], 7 juillet

Difficile de faire l'impasse sur cette fête majeure de l'été qui a lieu le 7/7 ! Cette fête des étoiles est associée à une légende ancestrale, aux nombreuses versions, d'origine chinoise et introduite au Japon dès l'époque de Heian. Il s'agit d'une célébration qui correspond au seul jour de l’année où les deux étoiles Altair et Vega, peuvent se rencontrer. C'est aussi l'occasion de rédiger des poèmes ou des souhaits sur des bandes de papiers colorés et de les accrocher à des mâts de bambous.

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水無月 [minazuki], wagashi

Minazuki désigne le mois de juin selon l'ancien calendrier lunaire. À l'époque d'Edo et selon une coutume de Heian, le 1er jour de juin, les grands seigneurs donnaient à leurs vassaux des gâteaux de riz conservés par congélation (fête saisonnière des glacières). Il s'agissait de consommer des objets durs pour se renforcer les dents et le corps afin de rester en bonne santé.
À Kyôto de nos jours, le 30 juin, au cours des rites de purification qui se tiennent dans les sanctuaires afin de continuer à rester en bonne santé les 6 derniers mois de l'année, la consommation de
wagashi triangulaire (minazuki) est de rigueur. La pâte de riz blanche évoquerait la glace d'autrefois et les azuki (haricots rouges) seraient censés éloigner les démons.

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うちわ [uchiwa], eventail plat

Accessoire indispensable de l'été: l'éventail (ôgi). Plat (uchiwa) ou pliant (sensu), au choix. Le nom change avec la forme. A l'origine, en Chine et au Japon, son usage était réservé aux dignitaires et il restait un objet de culte et de pouvoir. Au Moyen-Âge, l'éventail pliant est plutôt réservé aux nobles de la cour et aux aristocrates, l'éventail plat, aux moines et aux lettrés.
Portrait, Kuroda Seiki (1866-1924)

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夏至 [geshi], solstice d'été

Le 21 juin, le jour du solstice d'été et le plus long de l'année (geshi) annonce le début de la saison des pluies (tsuyu). Pour décrire la pluie, il existe une foultitude d'onomatopées: des gouttes commencent à tomber (potsu-potsu) et annoncent l'averse. Soit une pluie fine s'installe (shito-shito), soit il commence à pleuvoir plus fort (para-para) et si en français il pleut des cordes ou à seaux, en japonais ce sera zaa-zaa pour désigner une forte averse qui risquera de nous laisser bisho-bisho, complètement trempés.

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